Construite sur une bande de terre entre la Méditerranée et l’étang de Thau, Sète (Hérault) attire à la fois les amateurs de plage à la recherche de résidences secondaires et des habitants à l’année. La ville revendique de ne pas être seulement une cité balnéaire, mais de rester active à chaque saison avec ses quelque 45 000 habitants, son tissu économique dynamique, son offre culturelle riche.
« L’immobilier a ralenti, comme partout, mais la demande reste forte, et les prix ont finalement peu baissé ces derniers mois », rapporte Matthieu Valaize, responsable de l’agence Stéphane Plaza à Sète. Le quartier le plus prisé, et le plus cher, est celui du mont Saint-Clair, la colline qui s’élève au-dessus de la ville et offre de magnifiques vues sur la région. Alors que Sète est historiquement une ville portuaire et ouvrière, difficile aujourd’hui de trouver dans ce quartier des maisons à moins de 1 million d’euros. On peut toutefois y trouver des maisons d’environ 100 mètres carrés pour 800 000 à 900 000 euros, s’il y a des travaux à réaliser.
Deuxième quartier le plus prisé, notamment pour les résidences secondaires : celui de la Corniche, qui domine la mer au sud de Sète. Les maisons, même en mauvais état, y sont rares. Les appartements s’y vendent aux alentours de 4 000 à 5 000 euros le mètre carré. Ce prix peut descendre à 3 500 euros si la résidence est un peu vieillotte et que le bien n’a pas de vue sur la mer, et atteindre 6 000 euros, même dépasser les 9 000 euros, pour ceux avec les plus belles vues et prestations. Gare toutefois au risque de surpayer des appartements des résidences des années 1980 nécessitant d’importants travaux.
« Attention aussi à prendre en compte la fiscalité locale, elle a beaucoup augmenté pour les résidences secondaires », prévient Guillaume Audran, directeur de l’agence L’Adresse La Corniche. La municipalité a en effet adapté sa fiscalité pour privilégier les résidents à l’année.
Prix plus abordables
« Les primo-accédants sont très impactés par les prix élevés, et n’arrivent plus à acheter. Nous avons donc mis en place une aide financière », explique François Commeinhes, maire (divers droite) de Sète. Elle oscille entre 4 000 et 7 000 euros, selon le nombre de pièces, et permet aux primo-accédants de boucler leur financement. Pour la toucher, il faut habiter Sète depuis au moins deux ans, et au moins un des conjoints (si l’emprunt est souscrit à deux) doit occuper un emploi à Sète.
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