Pierre Palmade a obtenu gain de cause. La cour d’appel de Bordeaux a décidé ce mardi 15 avril de lui accorder un aménagement de peine et une libération sous bracelet électronique.
Après quatre mois passés au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan pour avoir provoqué un grave accident routier sous stupéfiants en février 2023, l’humoriste de 57 ans va donc pouvoir quitter sa cellule. Il sortira de prison dès ce mercredi à neuf heures, mais il restera détenu à son domicile avec une surveillance électronique.
Il sera autorisé à sortir le lundi, mardi et jeudi entre neuf heures et 13 heures, le mercredi entre neuf heures et 16 heures, le vendredi entre neuf heures et 13 heures puis entre 18 heures et 21h30. Le samedi, cette permission sera de midi à 17 heures, et le dimanche de midi à 17 heures puis de 18 heures à 21h30.
Ces plages horaires sont relativement larges pour permettre à Pierre Palmade de suivre ses soins. Des soins dont il a l’obligation depuis sa condamnation en novembre dernier.
« Si j’ai une seule pensée, un seul mot, c’est pour les victimes »
Les avocats de Pierre Palmade ont demandé sa libération sous bracelet en raison de son état de santé. S’il avait obtenu gain de cause en première instance devant le tribunal de l’application des peines de Bordeaux, le parquet de Bordeaux avait fait appel estimant les horaires de sorties inadéquats. Après une nouvelle audience en appel ce vendredi 11 avril, la chambre de l’application des peines a confirmé sa libération sous bracelet.
Pierre Palmade a été incarcéré le 9 décembre 2024 après avoir été condamné à cinq ans de prison dont deux ferme par le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne) au terme d’un procès ultramédiatisé.
Il a été reconnu coupable de blessures involontaires sur une famille après la violente collision qu’il a provoquée en février 2023 sur une route de Seine-et-Marne en conduisant sous l’emprise de stupéfiants, après trois jours à consommer des drogues sans dormir.
L’accident avait fait trois blessés graves: un homme de 38 ans, son fils de six ans et sa belle-sœur de 27 ans, qui avait perdu après le choc le bébé qu’elle attendait.
Au dernier jour de son procès en novembre, il avait bafouillé à la barre « sa pensée » pour les « victimes ». « Si j’ai une seule pensée, un seul mot, c’est pour les victimes. Qu’elles puissent se reconstruire le plus rapidement possible. Je le souhaite de tout mon cœur. Je les ai vus en vrai aujourd’hui et ça m’a choqué », avait-il déclaré.
Article original publié sur BFMTV.com