mercredi, décembre 17
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, lors d’une réunion au Forum mondial de La Haye, le 16 décembre 2025.

La Russie est l’agresseur, elle devra donc payer. C’est le principe fondateur de la convention adoptée par 34 pays ainsi que par l’Union européenne (UE), lors d’une réunion diplomatique tenue à La Haye, mardi 16 décembre, sous l’égide du Conseil de l’Europe. Cette convention a établi la Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine. Parmi les signataires, on trouve les principaux Etats membres de l’UE, ainsi que quelques pays hors Union comme le Royaume-Uni, la Suisse et l’Islande.

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« La Russie ne pourra pas se soustraire à ses responsabilités envers l’Ukraine, les maisons, les écoles et les hôpitaux qu’elle y a détruits », a déclaré Kaja Kallas, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères. « Notre tâche est claire : consigner la vérité, apporter réparation et demander à tous ceux qui sont responsables de répondre de leurs actes », a expliqué Alain Berset, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, organisation paneuropéenne sise à Strasbourg, qui « n’a pas de drones, pas de missiles, mais détient la force du droit ».

Maintenant que la convention a été adoptée, il faut désormais obtenir 25 ratifications (procédure d’approbation au niveau national) pour activer la commission de réparation, et rassembler son budget de fonctionnement, auquel l’UE a déjà annoncé verser 1 million d’euros. L’ensemble devrait prendre de douze à dix-huit mois. La commission pourra ensuite accéder au registre des dommages, créé par le Conseil de l’Europe le 17 mai 2023 et conservé à La Haye.

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