mercredi, novembre 20

À Kiev, les ambassades américaine, espagnole, italienne et grecque ont temporairement fermé leurs portes, mercredi 20 novembre. En cause : une possible attaque aérienne russe de grande ampleur sur la capitale ukrainienne. Les États-Unis ont notamment appelé les citoyens américains en Ukraine à “se préparer à se mettre à l’abri”, assure The Guardian. “Il est rare que de tels conseils soient dispensés, et il est probable qu’ils reposent sur des informations spécifiques issues des services de renseignements”, écrit le quotidien britannique.

De telles mesures de précaution “interviennent après que le président américain, Joe Biden, a accepté de livrer des mines antipersonnel à l’Ukraine, ce mercredi”, précise l’édition européenne du média américain Politico. L’objectif étant de ralentir l’avancée des troupes russes sur le territoire ukrainien.

Une doctrine nucléaire revisitée

Le dirigeant démocrate a récemment “levé les restrictions d’utilisation sur le sol russe de missiles à longue portée américains [livrés aux Ukrainiens]”, continue le titre. À la suite de cette annonce, l’Ukraine a tiré pour la première fois des missiles états-uniens ATACMS en territoire russe le 19 novembre, visant un dépôt d’armements. Une attaque ukrainienne à laquelle le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a promis de répondre “de manière appropriée”.

Mais la fermeture de certaines ambassades occidentales intervient également au lendemain d’une actualisation de la doctrine nucléaire russe, analyse l’édition européenne du média américain, établie à Bruxelles. D’après elle, une telle mesure devrait permettre au Kremlin d’“élargir les conditions d’utilisation de ses armes atomiques, et de justifier plus facilement des frappes sur les pays membres de l’Otan”.

Selon le Guardian, le Pentagone américain a précisé la nuit dernière qu’il “n’avait détecté aucun signe montrant que la Russie prévoit d’attaquer l’Ukraine avec une arme nucléaire”. Le titre britannique précise : “Des alertes aux attaques aériennes se sont fait entendre la nuit dernière à Kiev, mais aucun incident majeur n’est à déplorer.”

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