Moins d’un an après une mobilisation historique et après un « été pourri » marqué par de mauvaises récoltes et une flambée de maladies animales émergentes, les syndicats agricoles ont ressorti les tracteurs et entrent, ce lundi, dans leur deuxième semaine de mobilisation. Ils protestent, notamment, contre l’accord UE-Mercosur, qui prévoit de supprimer la plupart des droits de douane entre l’Union européenne et des pays d’Amérique du Sud.
Un accord qui ne satisfait pas, non plus, Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique de E. Leclerc. Pour lui, l’accord « n’est pas abouti et ne doit pas être signé », a-t-il annoncé au Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, ce dimanche 24 novembre. « L’administration française et européenne se battent pour que nos agriculteurs respectent des normes, mais on ne demande pas la clause de réciprocité. Donc ce n’est pas un bon deal », a-t-il affirmé.
À LIRE AUSSI Mercosur : la Commission européenne lève le voile sur la négociationSelon lui, il faudrait, dans un premier temps, imposer aux pays du Mercosur de se conformer aux normes de l’UE. « C’est ce que demandent tous les syndicats agricoles et nous voulons porter notre voix à cette revendication », a-t-il développé.
Ne pas « fermer la porte » à l’Amérique du Sud
Pour autant, le président du comité stratégique de E. Leclerc affirme qu’il ne faut pas fermer définitivement la porte aux pays d’Amérique du Sud. « Je suis pour l’échange international. Il ne faut pas s’i […] Lire la suite