dimanche, décembre 28

Cette histoire a sidéré l’Italie. En 2012, une équipe médicale diagnostique une rare tumeur au cerveau à un petit garçon de 4 ans. L’enfant souffre de graves symptômes comme des crises d’épilepsie. Pour le soulager, les médecins de l’hôpital pédiatrique Meyer de Florence assurent qu’il est indispensable d’opérer et de réaliser une lobectomie temporale (ablation partielle ou totale du lobe temporal du cerveau).

LIRE AUSSI >> À 22 ans, elle apprend être atteinte d’un cancer, les médecins attribuaient ses maux de dos à sa nouvelle chaise de bureau

En 2012 et en 2013, deux interventions chirurgicales sont réalisées mais elles laissent de lourdes séquelles au petit garçon. Depuis cette opération, le petit garçon est handicapé, tétraplégique et dans un état végétatif, rappelle le site internet italien de La Stampa. À la suite de cette intervention, les parents déposent une plainte contre l’hôpital. Une enquête est réalisée et confirme que le petit garçon n’a jamais souffert d’une tumeur cérébrale mais avait en réalité une inflammation cérébrale, une encéphalite herpétique. Pour le soulager, une thérapie médicamenteuse aurait été suffisante.

Le site internet Orphanet explique que cette maladie rare est causée par une infection du système nerveux central par le virus herpes simplex (HSV). « La maladie touche souvent les lobes frontaux et temporaux, généralement de manière asymétrique, entraînant des troubles du comportement, des troubles cognitifs, une aphasie, des crises d’épilepsie et une faiblesse focale« , écrit le site internet consacré aux maladies rares.

Une espérance de vie réduite

Selon les experts, un traitement différent de l’épilepsie dont souffrait l’enfant et un système de santé différent de celui mis en œuvre lors des hospitalisations de 2012 et 2013 auraient permis un résultat différent de ce qu’il s’est réellement passé, « même s’il faut considérer comme tout à fait crédible que certains dommages biologiques auraient résulté de l’encéphalite herpétique« , écrivent les experts mandatés par la justice. L’espérance de vie de ce garçon est de 40 ans mais elle aurait pu être augmentée sans cette intervention.

LIRE AUSSI >> Elle pense souffrir d’une déchirure musculaire, elle est en fait atteinte d’un cancer rare

La justice a été saisie concernant cette erreur médicale. Douze ans plus tard, le tribunal de Florence a reconnu l’erreur des médecins et de la compagnie hospitalière. « Il existe un lien indiscutable entre des soins médicaux inadéquats et la très grave maladie cérébrale dont souffre actuellement l’enfant, consistant en une tétraparésie spastique et un état végétatif« , détaille le jugement du tribunal. En conséquence, le garçon aujourd’hui âgé de 16 ans et sa famille vont recevoir environ 3,7 millions d’euros d’indemnisation.

Share.
Exit mobile version