- Chez les chiens, la puberté commence entre cinq et six mois.
- Elle dure jusqu’à environ deux ans et elle est marquée par la fameuse crise d’adolescence.
- Les conseils de Laëtitia Barlerin dans « Bonjour ! La Matinale TF1 » pour la surmonter.
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Animaux de compagnie
La période de transition entre l’enfance et l’âge adulte n’a rien de facile. Cette « crise d’adolescence » est connue chez les humains. Ce qu’on sait moins, c’est que les animaux aussi connaissent cette période de bouleversement. La crise chez le chien commence à la puberté entre cinq et six mois et dure jusqu’à un an et demi, voire deux ans, selon les individus. « Elle commence au moment où, après des mois d’efforts, il est propre, il est éduqué, et bam, le petit ange se métamorphose sous l’effet des hormones
« , explique Laetitia Barlerin dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
Pour la vétérinaire, la crise d’adolescence commence avec ce qu’elle appelle « l’amnésie sélective
« . Késako ? C’est quand votre chien qui, jusque-là, connaissait bien les ordres simples, ne répond pas une fois sur deux. Un peu comme les adolescents qui disent « c’est bon, j’ai entendu, mais ne font rien
« . Le chien, c’est pareil. Il teste les limites, quitte à rentrer en conflit avec son maître. La vétérinaire précise : « Il sait très bien qu’il ne peut pas aller sur le canapé, alors il tente une patte, deux pattes, et puis il grimpe sur le canapé et il vous toise, c’est un petit peu comme un ado qui conteste l’autorité parentale »
.
Rivalité, marquage et conflit
Ce chien en crise d’ado peut aussi entrer en rivalité avec le « pet parent
» du même sexe, à savoir, le maître et non la maîtresse, pour s’interposer dans le couple. Autre comportement qui indique une crise d’adolescence : lorsque le chien commence à aboyer sur les invités qui viennent alors qu’avant, il était adorable, ou à grogner parce qu’on le touche ou qu’on le force. En réalité, « il essaye de s’imposer et de trouver sa place dans la famille
« , indique Laetitia Barlerin. Ce comportement peut aussi être une manière de marquer son territoire, impacté par « le festival des hormones »
. Ce chien mâle qui, jusque-là, était propre, va commencer à marquer les meubles, le linge, les sacs à dos, le tapis des amis. Ce chien va aussi devenir « exhibitionniste, c’est-à-dire qu’il saute et chevauche, les peluches, les coussins, les autres chiens, vos mollets
» et il va chercher le conflit avec les autres chiens avec qui il avait l’habitude de jouer.
Ce chien qui passe d’ange à démon peut vraiment décontenancer les maîtres. La vétérinaire conseille de ne rien laisser passer. « S’il commence à s’imposer, à désobéir, c’est non, sec, les sourcils froncés et vous le dites panier
« , précise-t-elle. Elle ajoute : « Pas de cri, pas de punition, ça ne sert à rien »
. Ensuite, il est important de reprendre les leçons pour les ordres simples et de rester cohérent concernant les règles de la maison. Il est important de poursuivre les interactions avec les autres chiens, parce qu’il faut « qu’il s’explique avec les autres chiens, qu’il parle, qu’il résout un petit peu ses déboires avec eux, donc vous le lâchez dans le parc en liberté avec d’autres chiens
« . Enfin, si le chien est trop « hormonalement instable
« , il est toujours possible de demander au vétérinaire un implant contraceptif qui calmera l’animal pendant six à douze mois. L’important est d’être patient, car il s’agit d’une phase transitoire.










