Troquer, reconditionner, réparer, louer…
Le mouvement Share Friday rassemble une vingtaine de start-ups françaises de l’économie durable et solidaire.
Objectif : proposer une alternative au Black Friday autour de l’économie du partage.
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Initiatives environnementales
Son, électroménager, jouets, mode, etc. Les commerces cassent leurs prix pendant plusieurs jours dans tous les domaines à l’occasion du Black Friday . Pourtant, les consommateurs ne font pas toujours de bonnes affaires, regrette l’association UFC Que choisir qui dénonce « des promotions mensongères et trompeuses ». Des petits commerçants déplorent de leur côté une opération qui profite davantage aux grandes enseignes. L’association Zero Waste France, qui combat le gaspillage sous toutes ses formes, critique un événement qui « incite à la surconsommation et crée de nouveaux besoins chez les consommateurs ». L’organisme condamne un manque de qualité des produits, leurs mauvaises conditions de production et leur impact écologique.
Partager les ressources
Depuis quelques jours, un mouvement prend le contre-pied du Black Friday. Share Friday (nouvelle fenêtre), initié par HomeExchange (échange de maisons) et Geev (don d’objets entre particuliers), ambitionne de transformer cette journée de promotions en un moment de sensibilisation en faveur d’une consommation plus durable, responsable et plus accessible. Une vingtaine d’entreprises françaises de l’économie circulaire et collaborative proposent également des rabais sur leurs abonnements. Objectif, montrer que nous pouvons consommer autrement : « En adoptant ces habitudes, vous participez à construire un monde où partager les ressources devient la norme », affirment les start-ups participantes.
Parmi les entreprises partenaires du mouvement, Articonnex propose des matériaux anti-gaspi, Bene Bono lutte contre le gaspillage alimentaire, Getaround loue des voitures entre particuliers, Murfy répare de l’électroménager ou encore MyTroc organise des trocs de biens et de services.
Stopper l’achat compulsif
BelOOp, fondée par deux mamans et également partenaire du projet, met en relation des familles en fonction de leur localisation et de leurs goûts pour donner et recevoir des vêtements, jeux et livres pour enfants. La start-up milite pour les produits de seconde main, anti-gaspis ou reconditionnés pour limiter l’utilisation des ressources et diminuer notre impact environnemental. « Nous voulons troquer l’achat compulsif pour le partage réfléchi. Nous voulons consommer moins, partager mieux, mais surtout, faire circuler l’énergie positive », écrivent les fondatrices sur le site de la marque.