Le 10 février 2002, une femme d’une quarantaine d’années est retrouvée sans vie à Limoges.
La police mène depuis l’enquête pour retrouver son meurtrier.
Mais ce n’est que 22 ans plus tard, ce 22 août 2024, que le parquet est parvenu à annoncer la mise en examen d’un individu dans cette affaire.
Un crime vieux de 22 ans résolu ? Le 10 février 2002, une femme d’une quarantaine d’années, est retrouvée sans vie à Limoges (Haute-Vienne). Ce n’est que ce jeudi 22 août 2024 que le parquet a annoncé une mise en examen dans cette affaire. Selon le communiqué de presse du parquet, un rapprochement a été établi entre « le profil génétique isolé sur un des scellés de la scène de crime et le profil d’un individu récemment signalisé dans le cadre d’infractions routières ».
Mis en examen pour « assassinat » et « actes de torture et de barbarie »
La femme, une prostituée ghanéenne nommée Hannah Tabi, avait été retrouvée par un passant, gisant dans une mare de sang, près du centre-ville de Limoges, à un endroit où se retrouvaient habituellement des prostituées. Selon le parquet, elle présentait alors « plusieurs blessures occasionnées par une arme blanche ». Malgré l’exploration de plusieurs pistes par la division de la criminalité organisée et spécialisée du commissariat de la ville, aucune ne permet de conduire à la résolution de l’affaire.
Ce « cold case » est finalement confié en 2022 au pôle spécialisé de Nanterre. Selon le communiqué de presse du procureur, c’est en juin dernier qu’une nouvelle piste est signalée. L’individu, dont le profil génétique a été rapproché à l’un des scellés du crime de 2002, a alors été placé en garde à vue.
« À l’issue de sa garde à vue, l’individu mise en cause a été présenté à un juge d’instruction qui l’a mis en examen des chefs d’assassinat et d’actes de torture et de barbarie », précise le procureur de Limoges dans son communiqué. La personne mise en cause est depuis placée en détention provisoire.